Depuis
quelques semaines, le terme «Blue Whale
challenge» se
répand sur les réseaux sociaux en France, jusqu’à
devenir un des sujets les plus discutés sur le
réseau social Twitter.
Même si certains adolescents tentent d’alerter quant
à la dangerosité de ce jeu, le nombre de
participants prolifère.
Le «Blue Whale challenge», ou défi de la baleine
bleue, consiste en une liste de cinquante défis plus
ou moins morbides à remplir jour après jour, dont le
dernier est de se donner la mort.
Le nom du jeu fait référence à la croyance populaire
qui veut que la baleine bleue vienne volontairement
s’échouer sur les rivages pour s’y laisser mourir.
Le challenge viendrait de Russie, où il s’organise
sur les réseaux sociaux depuis maintenant deux ans.
La multiplication de suicides d’adolescents dans ce
pays en lien avec ce jeu inquiète les autorités: il
pourrait s’agir d’adolescents ayant poussé le défi
jusqu’à son terme.
Les premiers défis du «Blue Whale challenge» comme
se lever en pleine nuit pour «regarder des vidéos
effrayantes», «dessiner une baleine sur une
feuille», peuvent paraître anodins. Mais à mesure du
suivi des épreuves, le défi appelle à
l’auto-mutilation («scarifie Whale sur ta main»,
«coupe-toi les lèvres», «frappe-toi»), jusqu’à la
mise en situation périlleuse («assois-toi sur le
bord du toit les jambes dans le vide», «assois-toi
sur le bord d’un pont»). Chaque nouveau défi est
envoyé à la personne qui suit le « jeu » via sa page
Facebook par un «administrateur» qui pousse les
protagonistes à poursuivre défi après défi.
En conséquence, je vous remercie d’alerter vos
personnels pédagogiques et éducatifs de ce
comportement à risque, de prendre les mesures
préventives à destination des élèves et de les
appeler à la plus grande vigilance.